En comparaison, le film d'horreur que je suis allé voir dimanche dernier, "La cabane dans les bois" était bien gentillet!
Car, si l'on sait pertinemment que les zombies, loups-garous et autres monstres n'existent pas, les requins de la finance, eux, sont bien réels et autrement plus terrifiants!
Inspiré par la faillite de la banque Lehmann Brothers, "Margin Call", qui se tient presqu'à huis clos dans les bureaux d'une banque d'investissement de Wall Street, est une vraie réussite.
Viré manu militari, un analyste financier a juste le temps, avant de partir et que son téléphone soit coupé, de remettre une clé USB à un jeune trader en lui disant d'être prudent.
Celui-ci découvre alors que la société est, en réalité, au bord de la faillite.
Pour sauver encore ce qui peut l'être, les dirigeants décident alors de provoquer sciemment une crise financière et de sacrifier de nombreux emplois.
Ce premier film de J.C. Chandor, dans lequel on sent l'influence de Kubrick, bénéfice, en outre, d'une distribution impeccable:
Particulièrement Jeremy Irons en "Big Boss" flegmatique, cynique et féroce.
Demi Moore, dont c'est probablement le meilleur rôle, est également parfaite ainsi que le toujours génial Kevin Spacey.