Pendant les vacances, j’ai relu « Milagro », un roman de John Nichols qui a été porté à l’écran en 1988 par Robert Redford.
C’est un peu l’histoire du pot de terre contre le pot de fer.
A Milagro, petite ville à forte population « chicanos » du sud-ouest des Etats-Unis, un riche entrepreneur, Ladd Devine, règne en despote en rachetant à bas prix, avec la complicité d’élus locaux corrompus, la plupart des terres et surtout les droits sur l’eau en vue de créer un complexe touristique. Pour cela, il fait construire un barrage.
Un jour, Joe Mondragon, un petit paysan teigneux, bourru et mal embouché, en détourne un peu d’eau illégalement pour irriguer son champ de haricots. Ce simple geste va prendre des proportions considérables ; la solidarité entre les pauvres va s’organiser et va entraîner la ville dans un bras de fer entre les petits et les puissants.
A la fois drôle et touchant, le bouquin est une jolie fable, très agréable à lire, plein de personnages pittoresques et truculents.
Malheureusement, l’exemplaire que je possède, paru aux éditions Londreys, est truffé de fautes d’orthographes.
La première fois que je l’avais lu, je m’en étais agacé me demandant comment c’est possible qu’un livre puisse paraître sans que ces erreurs ne soient corrigées. Passe encore que quelques « coquilles » se glissent inopportunément (çà peut arriver), mais là…
Ce coup-ci, m’en souvenant, je m’en suis plutôt amusé en notant les fautes…